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Cheval, le cheval ©
Une bande dessinée peinte

 

Historique

 

Je travaille depuis l’âge de 19 ans (il y a plus de 40 ans) sur une “Bande-dessinée” peinte.


1972 - C’est en banlieue parisienne, au milieu des cités HLM, que j’ai vécu enfant et adolescent. Le déménagement de ma famille, vers mes dix-sept ans, dans un petit village du Var, m’a permis de découvrir la ruralité. Cotignac est un village voisin où j’ai fait connaissance de Jean Arène, de l’homme et de son atelier. Ce peintre est un digne héritier de l’école provençale (Auguste Chabaud, René Seyssaud, Louis Mathieu Verdilhan, Edgar Mélik...). Au delà de la rencontre avec la peinture, j’avais eu le sentiment de faire connaissance avec l’identité humaine.


Maquettes en argiles des personnages - 1985


1974 - Étudiant, je n’ai eu d’attention, dans l’oeuvre des peintres, que pour la dimension humaine dont Jean m’avait parlé. J’ai passé les quatre années qui ont suivi à voyager en train, afin de relier les gares de Marseille, Nantes, Paris et de Saint-Brieuc ou habitait Daniel mon frère. C’est sur une place de cette ville qu’avec Daniel nous sommes allés voir le petit cirque traditionnel “Moralès”. Cette re-découverte à servi de déclencheur à une rêverie d’images qui ont modelé cet ouvrage fait d’images de ville, d’industries, de trains et de cirque. A cette époque, j’étudiais l’art et le dessin à Nantes et j’étais mal à l’aise dans cette perspective d’un engagement artistique. Le caractère rassurant de cette famille du cirque, accessible à tous et où l’enfance avait sa place, était dans mon esprit l’antithèse de la froidure d’une époque et de ses expressions contemporaines vis-à-vis desquelles je perdais pied.


Nantes - 1976

J’avais fait miennes les préférences de mon grand frère pour un art moins élitiste et pour un accès plus démocratique à la culture (l’accès, le prix).
L’initiation délivrée dans l’atelier de M. Paul Guymezanes à Nantes aurait pu me donner un équilibre entre la chaleur de la tradition et une trop mentale modernité. Je m’étais attaché à ce monsieur Guymezanes... Comme Jean Arène, il dégagait un profond sens humain. Jean Calméjane, mon Père, m’avait suggéré à l’époque de travailler sur le sujet d’une perspective de voies ferrées. Cela, disait-il, évoque nos interrogations d’homme sur l’avenir de notre ère technologique.


Gare de St-Brieux - 1979

Sur les bords de la Loire, la nuit, je dessinais en noir et blanc les paysages des docks. Je trouvais fascinantes les zônes industrielles. Envoûté par leur absence d’âme, j’identifiais le vide des friches comme un désert auquel je voulais me confronter. Comme si une chose pouvait mieu se révéler par son absence.


Croquis dans les cirques - 1981

Avant tout très démuni, je soutenais volontiers (avec un peu de malice) que l’art majeur de notre époque était le cinéma. C’est à Nantes que l’envie de raconter une histoire a germé, avec le sentiment que la bande-dessinée pouvait être un mode d’expression pictural et poétique. A l’époque, les amateurs défendaient la BD en excluant tout ce qu’ils percevaient autrement qu’en terme de “détente” et de “loisir”, cependant qu’au cinéma, rien n’était proscrit.


Croquis imaginaires à Paris - 1979


Étudiant comme moi, Jean-Paul Barré suivait lui aussi tous les cours de M. Guymezanes. Il avait l’avantage d’être engagé pleinement dans son métier de peintre. Il avait trouvé sa propre force d’équilibre dans un choix affirmé de peindre la nature. C’est mon premier lecteur, il m’avait dit avoir été touché par le sujet et les tableaux qu’il m’encourageait de réalise en grand format et en peinture.

 

Premières planches (aquarelle et plume) - 1980


1978 - À Paris ou j’ai poursuivi mes études, j’ai commencé les premières planches, croquis à l’aquarelle, d’une bande-dessinée où les tableaux commandaient le scénario. Sur ce terrain glissant, je ne pouvais qu’échouer. Cette histoire où le héros était un cheval sans cavalier, avais un début mais pas de fin, car les tableaux éveillent des rêves qui n’ont pas de dénouement. M. Guymezanes continuait à suivre mon travail à Paris. Quand j’ai raconté mon histoire de Bande-dessinée, il a tenu à voir les dessins puis m’avait entraîné dans une maison d’édition. Mais ce travail était un brouillon et n’en était pas à la moitié. Depuis plus de trente ans, j’ai persévéré dans ce projet, par ce que cet homme m’avait dit que c’était l’oeuvre de ma vie. Peut-être avait-il voulu dire que selon la difficulté, il fallait bien une vie de mûrissement. A cette époque il m'avait parlé de la cinéatie " néologisme dont il est l’auteur". J'ai donc mis toute mon attention aux rapports de chaques images entre elles.

Durant toutes ces années, j’ai multiplié les retouches. Ce travail a grandi avec moi, s’est transformé d’année en année. La vision proche de l’enfance croisant un regard plus mature, il y a comme un dialogue entre les deux âges d’une même personne.

- Je suis venu habiter en 1986 à Barjols. C’est un village du Haut-Var où des peintres et des sculpteurs ont installé leurs ateliers dans les friches industrielles abandonnées par les tanneurs. Mon entreprise me laissait de moins en moins de temps libre. En discutant avec Jacques Badeau, on s’est découvert un professeur commun : M. Paul Guymezanes. Tout le long d’une soirée qui à fini très tard dans la nuit, il à réussi à me donner des clefs pour mieux avancer. Ainsi en travaillant tous les matins durant six mois, j’ai réalisé la maquette couleur des 64 pages. Jean-Luc Guérin peintre - José Jimenez sculpteur - Christian Nironi sculpteur - Martine Caris peintre - Emmanuel Billon, peintre - Stéphane Lovighi Bourgogne, peintre ont tour à tour regardé cette reliure couleur.

 

Maquette couleur (aquarelle 64 pages) - 1990


Réalisation à la peinture à l'huile sur papier Arches :

Peintures à l'huile sur papier Arches - 1998


1999 - Arrivé à la moitié de l’ouvrage peint, et curieux de voir le rendu de chaque planche avec son écriture, je stoppe ce travail de peinture et mobilise mes efforts sur la calligraphie des bulles.

 

2006 - De tout ceci a découlé une envie; une exposition des planches peintes ponctuée de grands formats avec pour catalogue l’oeuvre reliée et numérotée en tirage limité. Je remercie Christian Nironi avec qui nous avons organiser pour nos 50 ans une exposition de groupe à Red Box, avec des ami(e)s communs invité(e)s. La grandeur du lieu m’a permis la présentation complète du projet ”Cheval, le cheval”.

 

Peinture sur carton, exposition Red Box - 2006

 

Calméjane Yves ©

 

Projet de bande-peinte 2020


Yves Calméjane
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