Actualité, Expo
Mise à jour le 31 mars 2025 • / AUBETERRE-SUR-DRONNE Galerie associative "Chez Marguerite" Peintures de paysages : les samedis et dimanches uniquement, du 3 au 18 mai 2025 Vernissage le vendredi 2 mai 2025 • / BRANTÔME 2025 Abbaye Saint-Pierre de Brantôme (24) Isabelle Desternes & Yves Calméjane
Du 24 mai au 13 juin 2025 • / BERDEAUX
Ventes d'un particulier à Bordeaux en attente • / BRANTÔME 2025 Abbaye Saint-Pierre de Brantôme (24) Du 16 au 29 août 2025
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Mon atelier-jardin | ![]() pastel | ![]() |
Calméjane Yves, artiste peintre
Galerie Christine Vallé
Démarche " Rien n'est plus “actuel“ que d'aller s'interroger tout entier devant la nature. Je pourrais soutenir, pour justifier de ma peinture et de mon activité “manuelle“ ou “non-conceptuelle“, que l'écologie, le développement durable, le féminisme, le régionalisme, l'humanitaire, le respect du vivant, la laïcité (c'est-à-dire mes sensibilités) sont des points positifs de l'actualité contemporaine, tout aussi représentatifs, et porteurs sans doute d'un avenir possible que le point de vue urbain lié à la poste-modernité.Pour caricaturer ce projet (une démarche coresponsable en guise de manifeste artistique) nous pourrions comparer l'art de demain à l’agriculture certifiant les produits de qualité respectueux de l’environnement, puiser dans les “appellations contrôlées” de nos terroirs, se rapprocher de la condition des femmes et des hommes, du commerce équitable et des circuits courts... Pourquoi pas ?! Mais cela me semblerait ridicule. La vocation de propagande ou la tentation moralisatrice de l'art, cet abus, appartient au passé de tous les académismes. En partant peindre dans la campagne ou vers des lieux plus sauvages, je prends le chemin de l'école buissonnière. Je ne cherche pas à imiter les peintres “pleinairistes“ des siècles précédents. Je ne cherche pas à faire un paysage et à rendre le caractère typique (ou “pittoresque“) du terroir où j'installe mon chevalet. J’aimerais peindre l’univers qui m’entoure. Mais la notion séculaire de “sublime“ n'est pas le mot qui conviendrait le mieux à mes sorties. Mon doux secret paraîtra bien insolite : l'espace naturel qui m'entoure est semblable à une femme me disant « je t'aime ». Comment pourrais-je me refuser à cet appel ? Je peins donc l'infini de cet amour. Nos cultures demeurent subalternes à la grandeur inépuisable de notre environnement naturel. Aller à cette rencontre est essentiel à l’éveil de nos esprits. Le secret est tenu caché en la nature et restera secret jusqu’à la fin des temps. La nature ne se réduit pas à un sujet. Ce thème aux accents d’éternité n’a pas d’âge, cependant il fait figure de nostalgie. Il est plus aisé d’apparaître de son temps en construisant son œuvre avec quelques indices faisant référence à l'actualité. Mais il est sans équivalent l'artiste qui reste de son époque avec les sujets les plus “simples“. La “tradition“ invite l’artiste à se nourrir de deux sources essentielles : l’observation de la nature et des maîtres. Les maîtres ayant eux-mêmes observé la nature, c’est la nature qui demeure éternellement le maître. La nature n’est pas seulement le paysage, l’écologie, la campagne comme nous pourrions l’envisager aujourd’hui, mais c’est ici l’ensemble de la vie, rêves et imaginaires compris. L'homme n'est pas hors nature, il est la nature ou peut-être en est-il la continuité. Vu de cette façon, sans doute est-il possible de puiser en nous-mêmes comme nous le ferions dans la nature. A chaque époque sa conception. Autrefois, il était conseillé aux jeunes peintres d’observer davantage leurs impressions que la nature elle-même et de regarder en eux. La méthode change, le discours change, mais tous puisent en la même source de vie. Cette vue portée sur l’univers qui nous entoure est l’axe sur lequel progressent nos définitions de l’art. Cette constante dans laquelle sont inclus l’homme, la création, son créateur, et la place plus ou moins grande que chacune de ces notions occupe dans le temps, constituent le tronc de cette plante insaisissable, incertaine qu'est l'art ou la culture." – Yves Calméjane 2015 extrait de mon livre “Secret“ © |