Écrits


Courriers par e-mail

 

 

Courriers par e-mail en 2018 à une Galerie d'Art

... La perspective de devoir réaliser des sujets imposés m'a perturbé.
Je prends la décision d'abandonner l'idée de travailler des sujets ne correspondant à rien de profond en moi.
Je comprends tout à fait les impératifs de ventes qui vous obligent compte tenu de tous vos investissements.
C'est sans regret pour moi si je n'expose pas dans votre ville et en internationnal.
Vous ne pouvez pas investir d'avantage sur mon travail car je ne peux dépasser mes vérités intérieures propres.
Peindre d'après des documents photographiques donne un résultat qui n'est pas bon.
La séduction par la couleur ou par les sujets figuratifs n'aideront pas mes ventes.
Vous trouverez sans doute un bon peintre, amoureux des thèmes plaisant pour vos clients.
Il est difficile de me vendre et la priorité pour vous doit être de rendre financièrement fiable votre projet.
Je ne quitte pas le navire fâché car mon amitié pour vous deux et mon admiration pour votre courage est bien trop grand.
Quant à moi je dois trouver des solutions d'exposition correspondant à la sincérité de laquelle je ne peux m'écarter.
Sans fusion avec la nature et avec la vie qui m'entoure je ne sais plus rien faire de vrai.
Je dois continuer à trouver et à organiser moi-même les rencontres avec un public possible et en harmonie avec ce chemin...

Calméjane, ©

 

Échanges de courriels avec un sallon


1 / ----- Mail original -----
Le 28 févr. 2018 à 12:25, Y Calmejane a écrit :

Bonjour,
J'ai étudié vos fichiers joints.
Pensez à écarter du Salon les "amateurs" en demandant n° SIRET (*), ...
Vous seriez gagnant en exigeant d'autre part une qualité d'exposition avec une sélection.
La proximité et vis à vis avec d'autres panneaux, d'autres "peintres" est inquiétante...
Sauf si les toiles voisins sont de qualités...
Nous sommes nombreux à fuir la déco, l'amateurisme, la séduction...
Il est très important également que vous rendiez compte précisément de votre budget communication : Affichage, revues d'art, supports locaux ...
Bien cordialement,
Calméjane Yves©



2/ ----- Mail original -----
De: "y calmejane"
À: "M B"

Envoyé: Vendredi 2 Mars 2018, Y Calmejane a écrit :

Merci d'avoir pris du temps pour me répondre. Votre démonstration est celle d'un très bon professionnel mais vous avez un métier solide sur une activité artistique qui n'est pas prise au sérieux.
L'amateur qui se fait plaisir avec sa peinture pourra donc s'offrir une exposition sur votre manifestation.
Mais le recours au travail dissimulé ou "travail au noir" est une infraction pénale.
Ainsi l'argent fait la sélection des salons à la place d'une solidité de travaux.
Qu'importe, il faut remplir, qu'importe la polution subit par le public...
Nous sommes nombreux à préférer une vraie séléction quitte à être exclu nous-même.
"Artistes auteurs" inscrits à (*l'URSSAF) est plus qu'un "statut administratif" mais notre possibilité de vivre de notre travail avec une sécurité sociale et une dignité.
Vos choix ne semblentt pas philosophiques mais économiques.
Je ne connais pas de réseaux sociaux regroupant des collectionneurs et amateurs d'art justifiant l'économie d'une véritable campagne de communication.
Ma vie est plus qu'un métier, c'est un engagement.
J'investis là où il est possible de construire un avenir.
Bien chaleureusement, Calméjane Yves©


* (depuis janvier 2020, l'URSSAF à remplacer La Maison des artistes)

 

 

l'intolérance de l'art mais aussi des critiques


De: "y calmejane" <y.calmejane@free.fr>
En réponce à : "QUI A CRAMÉ L’IGLOO DU BAPTISTÈRE SAINT-JEAN, À POITIERS ?" – "On connaît les milliers d’œuvres sociétalo-engagées de post-diplômés de nos Ecoles d’Art, choisies par nos très compassionnels fonctionnaires de l’art pour occuper la moitié des FRAC et autres collections publiques françaises."

Brûler une œuvre d’art est totalement odieux. Merci de combattre toutes formes d'intolérance, brûler des œuvres est un fâcheux souvenir. Merci de combattre l'intolérance de l'art contemporain sans aucune intolérance en retour. Yves Calméjane©


 

à propos d'une émission télé. en 2017

 


Lettre type pour le grand gagnant :

Petits pinceaux, à présent signez : "Je soussigné le grand gagnant de l'émission "à vos pinceaux" refuse de voir mes premiers pas de peintre exposés au Grand Palais. J'aspire à rejoindre la communauté des plasticiennes et des plasticiens qui dans l'ombre offrent leurs vies toutes entières au service de l'art, sans jamais se prendre pour Picasso et avec cet espoir d'apporter du sens dans une époque troublée où l'argent et la facilité règnent en maître. Je désire avant tout autre chose m'inscrire à La Maison Des Artistes car je ne peux me soustraire au privilège de m'acquitter de mon salaire différé et de ma participation à la solidarité. J'aimerais (par exemple) me voir offert un séjour en résidence dans l'atelier de l'un de ces professionnels, car sans aucun doute ils sont prêt à m'accueillir." ©

 

Réponce de Nicole Esterolle (Critique d'art engagée) janvier 2017 : excellent!


E-mail à la rédaction d'Artention :

Au cœur de toutes professions l'on reconnaît ces mêmes vertus : lenteur de l'apprentissage, savoir faire, attentions, observations, vigilances, exigences, économies des procès et j'en oublie. Avoir acquis du métier, c'est tout cela ajouté à la modestie. Les artistes peintres, plasticiens, sculpteurs sont des professionnels. Nous ne parlerons pas d'un travail mais plus précisément d'une vocation. Notre métier est donc plus qu'un métier, toute une vie à se rendre au service de l'art, sans confort ni garantie. Qui pourrait confondre, sans discernement encore, amusement et vocation ? Les adeptes des loisirs créatifs et les peintres amateurs envahissent la production de notre époque avec leurs images de sensibleries désuètes. Le genre ne serait pas inquiétant si dans l'esprit du public et des commanditaires la confusion ne s'installait pas. Car ceux qui « se font plaisir » ont-ils vraiment besoin d'un salaire ? Trop de gens voient notre travail comme une activité de détente devenue abusivement rémunératrice. Nos compétences ne sont pas prises aux sérieux. Nos amis musiciens se prennent moins rapidement pour des artistes et acceptent plus volontiers la lenteur de tout apprentissage. L’époque est telle que l’adulte débutant qui se sent exclu d’une exposition, inversant les rôles, accuse avec légèreté les gens d’expériences d’être présomptueux. Les métiers perdent de leurs autorités. Les parents d'élèves connaissent mieux la pédagogie que l'instituteur. Le patient s'est autoproclamé médecin. Les petits ouvrages de loisirs permettent à tous de devenir artisan. Avec internet tout le monde est maître de stage et formateur, un gentil peintre comme moi, avouons le, se prend pour un écrivain. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil... La tâche n’est pas toujours aisée de définir ce qui tient de l’amateurisme ou non. Si il suffisait de secrets mesurables pour devenir maître en sa profession l'avenir se retrouverait noyé d'excellences. Les produits d'exceptions deviendraient choses répandues : banales. Dans le domaine créatif tant et tant de choses ne s'apprennent pas. Quand une activité demande bien plus que le simple « Métier », il se trouve toujours des personnes pour croire tout « Métier » inutile. Pour dépasser une étape, il serait prudent de se rendre au moins digne du premier niveau. Mais l'amateur, celui qui passe le temps en amusements se dresse en contradicteur. Profitant de l'arbitraire des goûts, il oppose l'avis de l'un contre le goût de l'autre en jouant d'un relativisme perfide. En effet, qui pourrait se déclarer bon juge quand notre discipline demande une expérience sensible, sans limite. L'assurance imbécile d'une grosse brute est redoutablement efficace. Lorsque l'homme d'expérience s'interrompt par élégance, le médiocre triomphe.

Ces "aspects délicats" sont très très mal maîtrisés dans cette émission par les intervenants. Les concurrents sont sympathiques quant à eux. ©

Réponse de Patrick (Journaliste, Critique d’art, Auteur) le Mardi 3 Janvier 2017 (Rédaction d'Artention) :

... J'ai vu le premier violet et pu juger du mauve égout. Risible...
Merci Yves pour ces lignes claires d'un paysage idiot visuel qui lui est trouble.
Confusion entre pratiques professionnelles et loisirs narnartistiques et cissiques; rapprochements / éloignements: création, sens avec reproduction, décoration et absence...Fusions de cons, mélanges des genres... A l'évidence un vrai sujet (de moquerie) pour un super papier (Qture) pour Artension...
A vos couteaux... Coups de burins pour les bourrins...Trempons le scalpel dans le fiel! ...

Bien à vous.
Patrick


 

Courriers par e-mail 2020


Je serai très heureux d'échanger avec vous sur votre évenement réservé aux amateur. Le contenu et le concept que je découvre a sans aucun doute des vertus pédagogiques multiples mais votre conseiller en communication attaque dans les slogans de l'annonce des valeurs désastreuses à l'égard de notre statut, d'autant plus que l'événement est accrédités par un nombre prestigieux de partenaires financiers ou morales. Permettez-moi, avec votre accord, de m'expliquer plus longuement. ... Les artistes peintres, plasticiens, sculpteurs sont des professionnels. ... Les adeptes des loisirs créatifs et les amateurs envahissent la production de notre époque avec leurs images de sensibleries désuètes. Le genre ne serait pas inquiétant si dans l'esprit du public et des commanditaires la confusion ne s'installait pas. Car ceux qui « se font plaisir » ont-ils vraiment besoin d'un salaire ? Trop de gens voient notre travail comme une activité de détente devenue abusivement rémunératrice. ... Avec mes meilleures conciderations, Yves Calméjane©


 

 

Courriers par e-mail 2020, réponce à une publicité pa re-mai


L'art est devenu un commerce, le critique d'art un simple fournisseur. L'artiste ici n'est pas non plus désintéressé. Je préfère une mauvaise critique gratuite comme au bon vieux temps des impressionnistes.
Calméjane Yves©

 



Courriers par e-mail 2021 à une Galerie d'Art


... Une fois les rémunération des auteurs réglé, J'aimerais que les droits d'auteurs rentrent automatiquement dans le domaine public.
Car le rêve, la poésie, l'humour, la beauté ne pourraient longuement nous échapper. Quel étrange paradoxe, les droits essentiels à l'existence de l'auteur freinent la diffusion vers les classes non-privilégiées. Comment ne pas interdire au public la Culture ! Le domaine publique disparaît de nos vies. Mais où son passés les gardes fous, l'égalité, le bien commun, la démocratie ? La propriété nous gagne : l'eau, les semences, la santé, le savoir, l'information puis à présent la culture. L'Art reste encore aujourd'hui la marque de la bourgeoisie. Le sacré « droit d'auteur » tourne au privilège. C'est vrais, les artistes ont toujours travaillés pour les Rois, rarement pour les pauvres. Avec des pauvres ont ne peut vivre. Pour le future, inventons courageusement les Bibliothèques, les Musée, l'école puis l'imprimerie illustrées de dessins d'humours.
Yves Calméjane©

 


 

Notion de divercité


Sujet : réagir par rapport à la notion de diversité.
Appel à participation, rédaction d’une lettre ouverte aux institutions MDA.


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de Calméjane Yves
DOLÉANCES :
Je me permet de partager avec vous un avis personnel au sujet de la notion urgente de diversité dans les arts.
Vous êtes sans doute informé d'une circulaire et d'une pétition : "Exigeons le respect de la diversité artistique".
(...)
Pour ma part je ne crois pas possible le changement de points de vue de la part du monde de l'art dans son ensemble (institutionnel et privé). Il serait surprenant que les Centres d'arts contemporains pure et dure s'ouvrent à la peinture par exemple.
Comme dans tout autre domaine, la spéculation domine, car la culture est elle aussi une “marchandise“. Pour nommer franchement cette notion de diversité, nous pouvons parler de l'influence du marché spéculatif de l'art dit “contemporain“ sur les institutions.
Pourtant, depuis plusieurs décennies déjà, les artistes professionnels eux-mêmes ont ouverts leurs curiosités à la diversités des “Arts Contemporains“ (ici aux pluriels) contrairement au “monde de l'art“.
Il est peut-être possible de demander au “système institutionnel“, à l'État de répartir différemment les aides.
L'État par exemple peut très bien donner aux DRAC et aux FRAC, aux divers responsables culturels des sortes de “cotas“ : une part pour les “artistes internationaux placés par le marché“, une part pour le patrimoine, puis une part pour l'art “non-conceptuel“ (ou autre appellation à bien définir, 97 % des artistes plasticiens de France selon Rn).
Mais pour la peinture, c'est je crois un problème, il n'y a pas d'expert en place dans les institutions.
Qui sait aujourd'hui reconnaître une qualité graphique, picturale ou poétique mis à part des personnes d'un certaine âge qui ont rencontrées en leurs temps des formations qui n'existent plus. Car les filières ne forment plus sur les bases qui nous intéressent, tous nos fondamentaux sont à présent considérés comme “historiques“. Les écoles des Beaux Arts c'est un problème, La diversité culturel à disparue.
La formulation précise de ma demande est peut-être de proposer un ensemble d'aides pour que chaque artiste puisse exposer sans frais dans les différents lieux existants en France.
Rénovations des lieux d'expositions, équipements, mises en place de lieux d'hébergements, (réseaux, portable ou Wi-fi pour les nouveaux payements), communication...
Voici une proposition contractuelle entre ces lieux d'expositions et l'État : Il est peut-être possible de soutenir la création en n'aidant pas directement les artistes mais en soutenant financièrement des structures sérieuses, en les choisissant selon des critères suivants :

Exemples d'exigences :
1/ Un comité de sélection;
2/ Inscription à la "Maison des Artistes" ou numéro SIRET exigé pour les exposants;
3/ Gratuité de l'accrochage;
4/ Contenu équilibré et diversifié entre les tendances artistiques actuelles, sans exclusion;
5/ Documentations sur la "Maison des Artistes" et conseils d'un membre de l'établissement ou de l'association afin de guider un jeune artiste ou un amateur à régulariser sa situation;
6/ Certaines subventions supplémentaires pourraient être délivrées sous la condition d'un échange pédagogique avec les écoles ou lieux de vies (visites accompagnées, interventions dans des établissements).
L'idée existe déjà : il s'agit ici de résidence petit format dans les communes.

En aidant les communes, l'argent publique investi en ce cas dans de l'équipement durable et non-privé, vient en aide à la rénovation du patrimoine. Le dernier avantage est de décentraliser la responsabilité et l'emprise interventionniste de l’Etat sur la création et de garantir la diversité culturelle.

J'aimerai que nous, “professionnels“, ne soyons plus considérés comme des commerçants ou des “privés“ mais comme des participants actifs (... à une cause à définir dans ça pluralité).
La peinture, ou l'art que j'appelle “non-conceptuel“ doivent devenir un fait culturel.
Mais un art est-il véritablement un commerce ?
Une manifestation artistique est-elle d'ordre publique ou privée ?
Lorsqu'un peintre, un plasticien ou un sculpteur accueillent les visiteurs sans l'arrogance d'un marchand, ils remplissent un rôle social qui fait parti de leurs talents.
J'aimerai qu'il ne soi pas permis aux communes de louer leurs salles, de prendre des pourcentages sur les ventes (ces conditions sont réservées à une galerie d'art inscrites comme diffuseurs à la MDA).
Je rentre à présent dans d'autres préoccupations.
C'est au sujet de la montée des adeptes des “loisirs créatifs“ (dit "amateurs").
J'aimerai qu'un retraité amateur non déclaré puisse avoir un statut particulier (à définir...).
Ce peut être un statut intermédiaire, un “versement de solidarité au métier“ par exemple car le retraité (ou un enseignant salarié) ne comprend pas l'intérêt de cotiser à nouveau ou en plus sans en bénéficier.
Un “versement de solidarité au métier“ peut servir par exemple à des sortes de parrainages (... à définir).

Pour partager des idées je peux aussi vous envoyer des extraits de textes : mon d'ouvrage sur nos métiers.
Une conversation téléphonique serait aussi possible si mes propos vous semblent adéquates.
Merci et bien cordialement, Yves Calméjane©

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Ssur le site du Grand débat culture :


Les contenus pédagogiques manquent d'équilibre entre les tendances artistiques actuelles.
L'art dominant n'intéresse plus personne.
• Pour un amateur d’art à l’esprit large, une œuvre est appelée “contemporaine” lorsque l’artiste est vivant. C’est ici un malentendu, car cette dénomination ne recouvre plus l’étendue des usages d’aujourd’hui.
• Mais où est donc passé l'Art-Contemporain ? Il devait susciter chez nous la surprise. Il allait élargir notre horizon de points de vue nouveaux. Or, il est devenu une chape de plomb sur laquelle plus rien ne pousse, il réduit maintenant les possibles, se dessèche et se contracte. Mais respire t-il encore ?
• Les centres d'arts ne présentent pas au public la peinture actuelle. La spéculation investit dans l'art expérimental et par là même prend en otage l'ensemble du milieu de l'art. La valeur artistique et les valeurs marchandes devraient rester distinctes. L’ensemble des plasticiennes, des plasticiens et des peintres tente de survivre dans l’ombre de ce milieu de l’art où l’argent est devenu seul juge. La durée de vie et l'exclusivité du post-modernisme est à mon sens une affaire de sécurité de placements.
• A plusieurs reprises j'ai reçu le témoignage de jeunes étudiants des Beaux-Arts. Quelques-uns d'entre eux ont le sentiment d'être dessaisis de leur projet et réclament d'acquérir un enseignement sur des pratiques plus « classiques » ou sur des bases pressenties plus « solides ». Incontestablement, un nombre significatif d'étudiants des Beaux-Arts abandonnent en cours de route leurs études et recherchent en vain des écoles correspondant à leurs attentes. Nous pouvons le déplorer ou non, les métiers du dessin, de la peinture et du volume sont en effet dominés par le conceptualisme de l'art dit “Contemporain“. Cette approche expérimentale actuelle pourrait très bien coexister avec des activités traditionnelles. Pourtant un grand nombre de disciplines, incontestablement historiques, ont disparu progressivement des programmes un peu partout en France.
• Des écoles d'idées ont vu le jour sur des générations dont l'Art-Contemporain ne s'est pas nourri. C'est un art qui échappe à l'imitation du réel par la recherche d'un regard intérieur, nommé "spiritualité plastique" par le peintre Edgar Mélik (1904-1976). C'est ici une autre voie dont nous avons perdu le fil... (extrais de mon livre sur nos métiers ©)
Ouvrez les "portes fermées" et l'art intéresseras à nouveau les jeunes générations !

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de Calméjane peintre sur le site du Grand débat culture :

Il est peut-être possible de demander au “système institutionnel“, à l'État de répartir différemment les aides.

L'État par exemple peut très bien donner aux DRAC et aux FRAC des sortes de “cotas“ : une part pour les artistes internationaux placés par le marché capitaliste, une part pour le patrimoine, puis une part pour l'art “non-conceptuel“ (ou autre appellation à bien définir : art de la main).

Mais pour la peinture, c'est je crois un problème, il n'y a pas d'expert en place dans les institutions.
Qui sait aujourd'hui reconnaître une qualité graphique, picturale ou poétique mis à part des personnes d'un certaine âge qui ont rencontrées en leurs temps des formations qui n'existent plus.
Car les filières ne forment plus sur les bases qui nous intéressent, tous nos fondamentaux sont à présent considérés comme “historiques“.
La formulation précise de la demande est peut-être de proposer un ensemble d'aides pour que chaque artiste puisse exposer sans frais dans les différents lieux existants en France.
Rénovations des lieux d'expositions, équipements, mises en place de lieux...
(Textes issus de mon livre sur nos métiers ©)

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de Calméjane peintre, 20 février 2019 18:06
(Pour répondre à F...)
La destinée des artistes dit "contemporains" est enviable car eux seuls bénéficient d'expositions et de séjours gratuits. De plus ils reçoivent des compensations payées par nous les contribuables. Un musicien lui aussi est rétribué puis hébergé, ce qui paraitra, à vous et à moi, bien naturel : l'artiste est un professionnel. Êtes-vous opposé au salaire (avec l'argent public) de l'ouvrier maçon ? Vous êtes donc opposé à l'utilité de la culture elle-même, pourquoi intervenez-vous sur ce cite dédié à la Culture si vous ne mesurez pas son importance ?
La carrière d'un artiste peintre est une route à péage, en proie à de multiples prestataires sans scrupule. La sélection se fait par l’argent : salons, salles d'exposition, annuaires papier ou internet. Bon ou médiocre, qu’importe, la renommée est accessible à tous en payant le prix. Dans cette tourmente, les peintres d'aujourd'hui répondent souvent par une stratégie créative de séduction en “lieu et place” d'une authenticité. (Textes issus de mon livre sur nos métiers ©)
L'aide existante devrait être partagée dans le respect de la diversité des modes d'expressions. Je ne souhaite aucune aide directe reversée aux peintres mais j'aimerai que les communes seuls bénéficient des aides pour leurs lieux d'expositions avec un certain nombre de règles en retour. Je demande simplement à ce que l'état établisse des cotas équitables entre patrimoine, art contemporain et peintres d'aujourd'hui. L'argent public dépensé pour l'art dit "contemporain" est énorme. Yves ©
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Calméjane peintre, 21 février 2019 19:06
La culture, comme je l'entends, n'est pas une donnée établie que l'on se doit d'inculquer de haut. Tout être possède la sienne. On se doit donc tout d'abord d'être a l'écoute de la culture de l'autre, lui donner les opportunités de l'exprimer afin de l'inviter en suite à s'ouvrir lui aussi à la curiosité des autres possibles. Le meilleur de la culture c'est la véracité et l'ouverture. La culture jeune, la culture des banlieue, la culture de la ruralité ça existe. La culture de ceux qui détiennent la vérité, ne m'importe pas. La culture, l'art c'est le partage, la fête, le respect, la convivialité, la liberté, le sensible. L'artiste dans sa modestie est le mieux à même pour ce travail de liens, il faut faire appel directement à lui sans calcul. (Textes issus de mon livre sur nos métiers ©)
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Calméjane peintre, 22 février 2019 10:32
Oui, les artistes "professionnels", exclus de l'art dit "Contemporain" ne demandent pas d'argent supplémentaire mais une visibilité équitable. Les amis du démontage du Service Public ne paieront pas plus de taxe, ils préserveront leurs vie confortables. Nous voulons juste travailler pleinement. ©
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Calméjane peintre, 20 février 2019 22:05
Lié à la proposition : une vrai politique culturelle
Avec zéro investissement, avec zéro culture on obtient des gilets jaunes. La culture est un jardin qu'il n'est pas possible de domestiquer. L'état ne doit pas donner d'argent aux artistes mais il doit arroser le jardin sans intervenir et en respectant la diversité. En clair, jamais plus de gaspillage chez les DRAC et les FRAC Svp.©
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Calméjane peintre, 20 février 2019 21:32
Lié à la proposition : Rendre l'art aux artistes
L'état malheureusement n'est pas neutre, fait le choix de suivre le marché et la spéculation. Il doit revenir a l'équilibre entre la diversité des formes d'expressions actuelles, entre l'art conceptuel dominant, l'art de la main (ou non-conceptuel) et le patrimoine. Je propose des cotas. Car les DRAC sont actuellement un gouffre. Les institutions en France ferme la porte aux peintres mais nous, nous ne voulons pas de subvention mais un droit a nous rendre visible sans la sélection par l'argent. Car pour nous seul tout est payant. L'art a besoin d'argent mais surtout de liberté ! Yves©
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Calméjane peintre, 21 février 2019 19:06
Lié à la proposition : Les classes défavorisées bénéficient moins de l’offre culturelle
La culture, comme je l'entends, n'est pas une donnée établie que l'on se doit d'inculquer de haut. Tout être possède sa culture. On se doit donc tout d'abord d'être a l'écoute de la culture de l'autre, lui donner les opportunités de l'exprimer afin de l'inviter en suite à s'ouvrir lui aussi à la curiosité des autres possibles. Le meilleur de la culture c'est la véracité et l'ouverture. La culture jeune, la culture des banlieue, la culture de la ruralité ça existe. La culture de ceux qui détiennent la vérité, ne m'importe pas. La culture, l'art c'est le partage, la fête, le respect, la convivialité, la liberté, le sensible. L'artiste dans sa modestie est le mieux à même pour ce travail de liens, il faut faire appel directement à lui sans calcul. Yves©
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Calméjane peintre
15 mars
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C'est l'art, cet environnement primordial, qui est à l'origine de notre humanité et de nos cultures. Cultures s'écrit avec un "s". L'éducation ou les traditions ne sont pas tout à fait "la culture". La culture - ou nos esprits - sont vivant et rien ne doit empêcher l'évolution de cette grande marche humaine. Un autre aspect : la mixité des cultures à forgée notre culture, c'est à dire notre richesse. ©


 

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