Calméjane • Peintre plasticien


Galerie 2

Imaginaire
Peuple premier
hommes des origines

 

 

 

 

Encre

Gravure

Monotype

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• Peintures

 


• Peintures

 


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• Dessins – 30 cm. x 23 cm. 20 cm. x 15 cm. sur papier ou carton • 140 €

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• Encre typographiques sur papier Richard de Bas– pour cadre 30 cm. x 40 cm.


110 €

 



• Gravures sur lino – papier Richard de Bas pour cadre 30 cm. x 40 cm. – en 20 exemplaires • avec cadre 50 € – sans cadre 35 €


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• Monotype – papier Richard de Bas pour cadre 40 x 50 cm.avec cadre 320 € :


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• Monotype – papier Richard de Bas 15 x 20 pour cadre 40 x 30 cm.avec cadre 120 € :


• Monotype – papier Richard de Bas pour cadre 40 cm. x 50 cm. :


Réf. : om-mo015 • cadre 40 x50 cm. • avec cadre 380



Exposition à Totavel en 2017 Pyrénées-Orientales (66)

Exposition au centre d'art Centre d'art en 2020 - Espace Monet-Rollinat, 23450 Fresselines

Exposition galerie l'App'Art en 2024 à Périgueux (24)


Peuples premiers

"Mon propos est une plongée dans l'énigme des origines de l'homme. Ces cultures de la préhistoire on produit ce que nous sommes, elles sont logiquement d'une nature différente de la résultante qui est nôtre. Ces interrogations vagabondes et sans réponse m'ont conduit sur le terrain de mes propres rêves. Bien sûr je n'ai pas peint dans une grotte, je n'ai pas imité les dessins de l'art pariétal ni représenté ce sujet. J'utilise les textures d'un paysage sauvage, des silhouettes et les interroge. Je suis juste rentré dans un monde de songes, rentré dans l'écoute de mes sensations. L'inconnu est devenu une voie de méditation. Mon esprit orphelin, animé par un amour filial, est parti à la rencontre de l'homme lointain, comme lui-même vénérait ses ancêtres, à la recherche de leurs visages, de leurs ombres. J'ai écouté le son de leurs voix, voulant vivre leurs émotions dans le berceau de l'esprit humain naissant, guettant l'entrée du pont qui mène vers le mystère de nos origines, avec un cœur épris et partisan de l'aventure humaine.” – © Yves Calméjane Barjols Var, 2005

Les premières interventions graphiques sont apparues sur la peau, je suppose, par des scarifications volontaires en prolongeant les blessures faites par les événements de la vie. C'est là une sorte de début de prise en main symbolique du destin. Tout signe est l'enregistrement d'une conséquence, une preuve. L’observation du dessin tracé par la vie est reliée à un souvenir à la fois ”pensée dans la tête” et ”physique sur le corps”. Dessiner serait une intervention en retour sur la vie. Si un tracé est produit par un événement donc par un chemin inverse, un dessin favorise une destinée.
Si nos blessures sont les ancêtres du graphisme, je comprends mieux que le trait soit lié à la douleur et soit donc “sensible” et qu’il puisse aussi témoigner du souvenir d’une aventure, puis devenir par filiation la représentation d’une idée. 2006

Il y a dans l'art de l'aplomb l'idée d'un point de départ émetteur et d'un point d'arrivée récepteur auquel s'ajoute la distance de l'intervalle à parcourir. Les caractéristiques de l'arrivée déterminent la précision de la posture de départ, comme cela se remarque par exemple dans les figures athlétiques ou dans la discipline du tir à l'arc. Sur ce sujet, notre homme préhistorique était passé maître dans le domaine de la chasse et la qualité de ses dessins doit peut-être quelque chose à cette adresse. La finalité pressentie offre une détermination dès l'amorce du geste. Le déroulé de l'arabesque est une séquence dans le temps comme dans l'espace, une performance à la beauté mathématiquement pure, un geste prophétique. Ainsi la forme première répond à la dernière par un fil mystérieux, une onde de choc, un échange d'énergie, que sais-je. Le domaine plastique n'est pas celui de la physique, la suggestion joue le rôle principal dans les phénomènes visuels. (Auvergne 2015)

Nous vivons une logique de périmètre, longueur, largeur, contours. Lire par masses est le privilège des hommes racines car les hommes dits « primitifs » sentent comme ils touchent, comme ils enlacent et comme ils portent. La ligne seule n'a ni poids ni consistance. Lire par masse, c'est mesurer par densité. Si vous percevez bien cette différence de conception, tel dessin vous paraîtra vide et tel autre de belle consistance. Vous découvrez comment les hommes de l'art pariétal ne dessinaient pas selon le contour mais par le mouvement des masses. Le dessinateur occasionnel a environ vingt mille ans de retard sur nos ancêtres.

Le dessin pariétal semble tracé à mesure des visites, sans obéir à un projet cohérent, à la manière de graffitis sur les murs des villes. Chaque animal est par lui-même une composition solide mais ne me semble pas en corrélation avec les figures voisines, mise à part quelques exceptions de combats, de séquences de mouvements ou d'effets de troupeaux. Mais la tumultueuse frise me semble bien répondre en force au volume intérieur de la cavité, comme autant d'échos solitaires se reliants uniquement au ventre de la grotte. Je ne serais pas étonné qu'il s'agisse d'auteurs différents, chacun peignant son propre motif, une situation où chacun apporte sur le site sa propre offrande, comme l'on pose un baiser sur la peau d'une entité. C'est à croire qu'ici, toute la fratrie a reçu un don. Cette hypothèse très peu probable supposerait une formation rigoureuse du dessin, un long parcours d'initiations pour aboutir à cet ultime geste. Il semble délicat d'affirmer que les peintures sont tracées de la même main ou non. Mais les périodes de temps étant extrêmes, il est peut-être question de plusieurs peintres représentant des générations différentes. Dans ce dernier cas, la réputation de chacun des lieux aurait perduré longuement et la quête serait plus collective qu'individuelle. (2023)

Chers parents ancestraux, j'espère que vous ne m'en voudrez pas de cette nouvelle rêverie. Aujourd'hui, contrairement à vous, nous méprisons l'animal et votre vénération pour ce règne nous étonne. L'entrée d'un abri sous roche ressemble au crâne d'une bête et à la cavité auriculaire du squelette d'un géant. C'est peut-être pourquoi ces lieux sont des sanctuaires, intériorités d'un être suprême. Le paysage lui-même dessine les flancs et le dos d'animaux endormis. D'ailleurs, les grandes herbes sont leurs poils et les prairies leurs toisons. Les branches d'arbres sont leurs nombreuses cornes, le tronc avec le départ des racines sont leurs sabots, leurs griffes. Les feuilles sont semblables à des plumes. D'ailleurs, le ciel tout entier est habité d'animaux : leurs yeux s'illuminent la nuit et leurs corps blancs traversent le ciel du jour. Les étoiles sont donc des troupeaux et l'œil de la lune et du soleil sont les regards vigilants d'animaux primordiaux. Le ventre rocheux de la grotte ressemble aux viscères de l'animal. Ce n'est pas un hasard quand nous parlons de boyaux pour nommer un passage souterrain. Pourquoi dessiner autre chose ? Tout n'est-il pas composé d'animaux dans l'univers ? (2023)

Pour représenter un peintre en action dans la pénombre d'une grotte j'ai choisi une femme assistée de deux complicités féminines pour l'éclairage. L'image de ces merveilleuses fées m'est alors apparue. Elles s'agitaient dans le ventre mystérieux de la terre afin d'influencer une naissance à venir. L'être en gestation dans le ventre de la dessinatrice va, par analogie d'idées, acquérir des mérites : de bons présages qu'une silhouette animale évoquera d'un trait. Les espèces ne sont-elles pas aux yeux des hommes l'incarnation de caractéristiques vertueuses ? Dans mon rêve, chaque dessin pariétal représente un enfant à naître auquel on attribut tout les espoirs d'une mère : « j'aimerais que cet enfant soit vigoureux comme un auroch, vaillant comme un cheval ou agile comme un chevreuil ». Un parent n'est-il pas ambitieux à l'excès pour sa progéniture ? Pour ce qui est de la vérité et devant tant de supputations possible mon lecteur restera sagement perplexe ou simplement, je l'espère, prêt à rêver un peu. (2024)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Yves Calméjane
La naissance du dessin
Rêverie et regard d'un peintre sur
l'origine préhistorique des Cultures


 


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