En voulant cueillir de trop fragiles coquelicots, et après qu’ils fussent déshabillés de leurs gros pétales, j’avais pu contempler les étonnantes étoiles qu’ils dissimulaient. En les comparant entre elles, il était perceptible que les étoiles n’avais pas le même nombre de branches. A force de promenades j’avais rapporté, dans ma chambre de jeune garçon, une collection des nombres... Cette constellation miniature ravissait mon petit bureau déjà riche d’une collection de cristal de roche et de quelques coquillages. En regardant de trop près les fleurs de la bourrache, l’adolescent à été fasciné par une remarque pourtant toute simple. Les pétales dessinaient un découpage de l’espace en cinq parts et les cépales s’incrustaient selon une même structure mais inversée et selon un rigoureux alignement. Le chiffre “cinq” impair ajouté à lui même devenait le chiffre pair, le “dix”. J’avais donc cru que toutes ces petites étoiles étais les incarnations figurées des nombres abstraits et qu’ils étaient des clefs pour comprendre l’architecture qui sous-tend l’espace vide de mes feuilles de dessin. L’espace a des chemins, des contraintes et des lieux de croisement que la nature a dû suivre par nécessité. C’est cette intrigue de l’anatomie et des charpentes de l’espace “nu ” qui m’a poussé à cheminer ces sentiers navrants d’auto dépendance à leurs propre logique de départ
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