Nadia Belaïdi (Chercheuse au CNRS en éco-anthropologie) :
« Les peuples autochtones ne pensent pas la nature comme une ressource, mais comme une relation fraternelle. Au-delà de la solidarité ou de l’harmonie, c’est une relation intime entre l’humain et la nature. Il n’y a pas de dissociation entre nature et humain, donc pas de domination. Cet ensemble de pratiques ancestrales considèrent le lieu. Si on met en péril ce milieu, on se met en péril soi-même. Elles s’inscrivent dans des histoires qui transmettent un code de conduite »